Sel rose d'Himalaya

Ici vous pouvez acheter du sel rose de l'Himalaya (diamant de sel du Cachemire), découvrir qu'est-ce que c'est, son histoire, l'utilisation en cuisine et ses vertus pour votre santé.

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Origine : Pakistan.

Qu'est-ce que le sel rose de l'Himalaya ?

C'est un sel de terre en opposition avec les sels de mer qu'on a l'habitude de consommer chez nous. Ce sel gemme, ou sel minéral (appelé aussi halite) est composé d'une structure cristalline pailletée rose. Cette couleur rosée est due à sa teneur en fer. Il est considéré comme le sel le plus pur au monde.

On le taille et l'extrait délicatement à la main dans des mines au cœur des montagnes de l’Himalaya, au Pakistan, dans le Pendjab, plus précisément dans les mines Khewra, au coeur de la région du cachemire, d'où son appellation. Il est ensuite transporté à dos de yack jusqu'en Inde ou il est disséminé partout dans le monde.

On exploite ces mines artisanalement depuis le 13e siècle et industriellement depuis le 19e siècle. Attention, il ne faut pas le confondre avec le sel noir de l'Himalaya, à la couleur violacée et à la saveur caractéristique d'oeuf dur.

Pour information, une petite partie du sel rose ramassé est mélangée à de l'eau pour faire une saumure, puis mis à être évaporée. Avec l'action du soleil et du vent, une fine couche de sel se forme sur la surface des bassins, couche que l'on cueille, comme une fleur de sel, afin d'obtenir des flocons de sel rose à la couleur rose saumonée, à la consistance et au séchage parfait.

Quels avantages à consommer des cristaux de sel rose du Cachemire ?

Il s'utilise partout, comme un sel classique. Il est légèrement moins salé qu'une fleur de sel mais plus qu'un sel marin classique. Sa structure sèche fait que les cristaux passent très bien au moulin et le diamant de sel fin s'utilise tel quel partout dans vos plats.

De la même manière que vous différenciez une bonne fleur de sel d'un sel de mauvaise qualité, vous différencierez ce sel de grande qualité par rapport à n'importe quel autre sel ! C'est une question de goût, il n'y a pas deux sels identiques et celui-ci est un des meilleurs au monde !

Encore une raison de le préférer aux autres, autant vous dire qu'à l'époque de sa formation, la pollution n'existait pas, donc sa pureté est inégalable. Non iodé, non raffiné, sans additif, il nous parvient dans sa pureté originelle.

L'originalité ! Si vous l'achetez en gros cristaux, il fera le meilleur des effets sur une table accompagné de sa râpe pour le saupoudrer dans les plats !

Le fait qu'il soit coincé dans la roche pendant des centaines de millénaires en fait un sel chargé de minéraux et d'oligo-éléments (plus de 80 !). Parmi les minéraux on retrouve le magnésium, le phosphore et le sodium, et côté oligo-éléments, c'est un sel chargé en fer, calcium, cuivre et zinc.

Les particules minérales et nutritives contenues dans le sel rose sont totalement naturelles et si petites qu'elles sont plus facilement absorbables et utilisables par le corps. De plus, sa structure cristalline très pure en fait un sel bon pour le corps (en quantité raisonnable bien sûr, ça reste du sel).

On a retrouvé d'anciens textes ayurvédiques parlant des bienfaits pour la santé de ce sel déjà nommé le meilleur des sels. On y parle surtout de ses vertus régénératrices du sang. Il a un effet sur les reflux gastriques chroniques. Naturellement detoxifiant, il débarrasse et dissout des toxines du corps, principalement les métaux lourds et les dépôts calcaires.

Utiliser le sel rose de l'Himalaya peut à long terme aider à prévenir des affections comme l’arthrose, l’arthrite, les rhumatismes ou les calculs rénaux et biliaires.

Petits conseils :

À conserver dans un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière.

Si vous souhaitez l'aromatiser, choisissez des épices fines telles que du safran, du yuzu ou un poivre de grande qualité comme le poivre de Kampot ou de Penja par exemple. Nous proposons toute une gamme de diamant de sel aromatisé :

- sel rose à la truffe

- aux herbes sauvages

Pour un sel différent mais dans la même lignée, nous vous conseillons :

- le sel bleu de Perse

- les perles de sel de Djibouti

- la fleur de sel malgache

- le sel de Maras

- le sel de bambou

- le givre de sel d'Égypte

- le sel miroir rose

- le sel de Murray River

- les flocons de sel Halen Môn

Pour la petite histoire :

Ces diamants de sel rose sont le résultat centaines de millénaires de travail de la nature. Ce sont des dépôts souterrains qui se sont formés au cours du temps par l'assèchement des lacs et des mers intérieures.

En effet, il a été formé il y a plus de 250 millions d'années, c'est-à-dire à l'époque de la Pangée (quand tous les continents étaient réunis en un seul méga-continent), 40 millions d'années avant l'apparition des dinosaures.

C'est avec la collision des plaques indo-austalienne et eurasienne que l'océan qui les séparait, l'océan Téthys, fut emprisonné et s'évapora petit à petit, faisant apparaitre les cristaux de sel d'une rare pureté.

Ce sel de terre est donc un cristal de sel marin mais un sel marin fossile, un authentique sel préhistorique au sens propre du terme !

L'utilisation du sel rose du Cachemire ne date pas d'hier. On remonte son usage à Alexandre le Grand qui serait un des premiers à avoir découvert les mines de Khewra et à l'avoir ramené en Europe aux alentours de 350 av. JC.

La légende veut que les chevaux de son armée fatigués après une bataille, léchèrent des pierres roses dans une grotte et reprirent ainsi des forces, découvrant ainsi le dépôt salin.

Les habitants du Cachemire de l'époque l'employaient eux depuis des temps immémoriaux, le conquérant d'abord surpris par ce qu'il prenait alors pour une épice fut séduit et décida de le ramener.

Il fut par la suite réservé aux souverains et aux Dieux, en offrande. Au Moyen-Âge, on utilisait ses vertus pour la santé pour soigner les brûlures, les piqûres, et les diverses blessures cutanées.

Les Mongols étaient très friands de ce sel rosé, ce sont d'ailleurs les premiers à l'avoir commercialisé au 16e siècle. Aujourd'hui, les réserves de diamant de sel rose sont estimées à 80 millions de tonnes.

Il sert aussi à fabriquer des objets décoratifs, des lampes, des vases, des cendriers, des sels de bain, des statues, etc. Dans les mines de Khewra qu'on peut aujourd'hui visiter, les Pakistanais ont construit une petite mosquée à l'aide de briques de sel rose.