Feuilles de stévia

Ici vous pouvez acheter de la stévia en feuilles, découvrir leur histoire, comment les utiliser en phytothérapie, leurs vertus pour votre santé et des recettes expliquées pas à pas.

Côté e-commerce, les frais de port sont gratuits à partir de 49€ d'achat, en deçà, ils varient de 2.15 € à 3.95 € (pour la France métropolitaine). 3 à 5 jours de délais de livraison (souvent 2 jours suffisent !). Colis soigné, suivi et assuré. Paiement 100% sécurisé.

Origine : Espagne.

Autres noms : Herbe douce, chanvre d'eau, feuille de miel, feuilles douces, fines herbes douces, feuilles de bonbons, feuille douce du Paraguay, yerba miel, etc.

Variété : Stevia rebaudiana.

Mise en garde

Selon la législation européenne, l'usage de la feuille et de la poudre de feuille de stévia n'est autorisé qu'en ingrédient de produit cosmétique et non alimentaire. Les étiquettes sur les sachets vendues ici portent donc la mention "ingrédient à usage cosmétique", bien que la feuille soit consommée couramment dans de nombreux pays depuis toujours.

Autorisée donc, dans de nombreux pays, il est interdit de commercialiser la feuille de stévia comme aliment ou ingrédient alimentaire en France. Nous nous interrogeons donc : est-ce que les lobbies du sucre et des édulcorants font pression pour que la stévia ne vienne pas leur faire concurrence ? Je pose juste la question.

Par contre, l'usage des édulcorants extraits des feuilles est autorisé par la Commission européenne comme édulcorant dans l'alimentation enfin que depuis 2009, alors que les feuilles et la plante, non.

Les indications, autres que les indications cosmétiques, de cette page, ne sont donc données qu'à titre informatif.

Qu'est-ce que la stévia ?

Stevia est un genre de la famille des Asteraceae qui regroupe 240 espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux.

Quand on parle de stévia, on parle plus souvent de Stevia eupatoria et Stevia rebaudiana, dont les feuilles possèdent un pouvoir édulcorant de 10 à 30 fois plus élevé que celui du sucre ordinaire, pour zéro calorie, le tout avec un effet négligeable sur le taux de glucose dans le sang.

Un édulcorant est un produit ayant un goût sucré, qui peut donc remplacer le sucre, comme par exemple le sucre de coco, le sucre de palmier ou le xylitol (sucre de bouleau).

Les feuilles de stévia possèdent une légère saveur, avec un arrière-goût un peu amer qui peut faire penser à la poudre de réglisse. La sensation sucrée qu'elles provoquent dure plus longtemps que celle du saccharose.

De ces feuilles, on tire des édulcorants qui sont des extraits normalisés extraits par macération dans des solutions hydroalcooliques, puis purifiés, séchés et souvent présentés sous forme de poudre ou bien de liquide. Le pouvoir sucrant de ces extraits est encore plus élevé : entre 100 et 300 fois plus que le sucre blanc ou le sucre roux, toujours sans calorie et effet sur la glycémie. Les principaux édulcorants tirés des feuilles sont les stéviols, les stéviosides et les rébaudiosides.

Attention, la poudre blanche est un extrait de stévia raffiné, préférez donc la stévia à l’état naturel, soit la poudre verte, ou les feuilles, fraîches ou séchées.

Plus qu’un édulcorant, la stevia est reconnue comme un excellent complément alimentaire aux nombreux bienfaits pour la santé que nous traiterons plus bas.

La stévia est donc un végétal parfait et conseillé pour tous ceux qui doivent se passer de sucre : diabétiques, personnes sujettes aux crises d’hypoglycémie, personnes obèses, souhaitant maigrir, accro au sucre, ou juste réduire sa consommation de sucre, surconsommé en Occident. C'est une alternative parfaite au sucre et à l’aspartame (édulcorant de synthèse).

Pour information, la culture de feuilles de stévia ne nécessite ni insecticides, ni herbicides, il s'agit donc d'un produit 100% naturel, et, même sans certification, de qualité biologique.

Quelle est la composition des feuilles de stévia ?

Les feuilles de stévia contiennent 42 % de substance soluble dans l'eau, dont :

- 52,8 % de glucides

- 15 % de stévioside

- 6,2 % de protéines

- 5,6 % de lipides

- 3 % rébaudioside A

On retrouve aussi un apport en vitamines (C, B1 et B3), en sels minéraux (calcium, potassium, sodium, fluor, magnésium, et zinc), en fibres, en chlorophylle, en flavonoïdes, etc.

Le composé qui nous intéresse dans la plante est la stévioside, une molécule complexe qui lui confère sa forte saveur sucrée, sans apporter de calorie et sans agir sur la glycémie.

On retrouve aussi le rébaudioside A, présent dans une moindre mesure, mais lui aussi participant au goût sucré de la stévia. En effet, le rébaudioside est plus sucrant que le stévioside.

Quels sont les bienfaits des feuilles de stévia ?

Ce qu'on recherche chez la stévia, c'est son fort pouvoir sucrant, qui n'entraîne pas de prise de calorie ou d'action sur le taux de sucre dans le sang, tout en diminuant l'intolérance au glucose, idéal donc en tant qu'édulcorant compatible avec les régimes pour diabétiques, les régimes hypoglycémiques, et les régimes amincissants.

Cependant, de nombreuses études montrent ses vertus sur l'obésité, l'hypertension, contre le diabète et de nombreux autres maux.

Action sur l'obésité et l'hypertension

Les études sur la stévia ont démontré que boire des boissons sucrées avec un édulcorant (naturel) à teneur faible ou nulle en calories, comme la stévia, ne stimule pas l'appétit et n'entraîne pas de prise de poids. Elles possèdent le même effet rassasiant qu'un grand verre d'eau.

Une évaluation approfondie des études expérimentales sur le stévioside et le steviol menée en 2006 par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), visant à évaluer la toxicité de la stévia, a mis en évidence que le stévioside possède des effets pharmacologiques chez les patients atteints d'hypertension.

Action sur la santé dentaire

Le sucre est à l’origine de nombreux problèmes dentaires, avec en première ligne : les caries ! En effet, les bactéries présentes sur nos dents et dans la plaque dentaire se nourrissent des sucres que nous consommons.

L'association des sucres et des bactéries génère des substances acides qui déminéralisent et attaquent l’émail des dents. En fragilisant l'émail qui protège nos dents, le risque de carie augmente considérablement.

La stévia, quant à elle, ne contient pas de saccharose, limite la croissance bactérienne sur les dents et ne provoque pas de caries.

La stévia pour les diabétiques ?

La stévia est une plante aux propriétés hypoglycémiantes, dites insulino-mimétiques, mais permet aussi d'augmenter la pénétration du glucose au cœur des cellules. En effet, les glycosides de steviol présents dans la plante agiraient de manière très similaire à celle de l’insuline, en activant le gène de la protéine GLUT4.

Des essais indiquent que l'extrait de stévia a permis d'augmenter la tolérance au glucose, d'abaisser le taux de glucose sanguin, à la fois chez des sujets en bonne santé, atteints de diabète de type 2, ou obèses. Associé aux feuilles de myrtille, les feuilles du Vaccinium myrtillus, son action sur le taux de sucre est amplifiée et plus efficace.

En médecine traditionnelle d'Amérique du Sud, la stévia a toujours était utilisée pour traiter le diabète.

Autres bienfaits

La stévia est employé en Asie pour :

- soulager les maux de peau et stimuler la cicatrisation : eczéma, acné, herpès et gerçure, en participant à la régénération cellulaire

- embellir les cheveux et la peau

- renforcer le muscle cardiaque

- son action sédative : les Indiens d’Amérique du Sud l'utilisent toujours pour réguler l'humeur et comme stimulant nerveux

- ses vertus antibactériennes

- ses vertus diurétiques

- son action protectrice sur les os et les dents

Des études sont actuellement menées pour étudier les propriétés anti-inflammatoires et anti-cancers des extraits de stévia. En effet, la plante est une excellente source d’antioxydants, qui permettent de lutter contre le vieillissement prématuré des cellules, et donc de prévenir les maladies qui en découlent.

Des recherches sont en cours sur l'action de la stévia sur la maladie de Lyme, des chercheurs américains ont déjà vu un effet bénéfique avec 2 à 3 bols de tisane par jour.

Comment utiliser les feuilles de stévia ?

Je rappelle que selon la législation européenne, l'usage de la feuille et la poudre de feuille de stévia n'est autorisé qu'en ingrédient de produit cosmétique et non alimentaire. L'utilisation autre qu'en cosmétique n'est indiquée qu'à titre informatif.

Aussi, rappelons que la stévia n'est pas neutre en goût, et possède une saveur de réglisse, il faudra donc adapter son utilisation, comme on adapterait pour un sucre naturellement parfumé comme le sucre Muscovado ou le sucre noir du Japon.

Utilisation pour sucrer ses boissons

Comment utiliser les feuilles séchées ?

La meilleure manière est de réduire les feuilles en poudre, en les mixant ou en les effritant avec les doigts, et d'utiliser la poudre de feuille pour sucrer. La poudre de stévia séchées est insoluble dans l'eau, il faudra donc filtrer la boisson avant de la boire si vous ne voulez pas en avoir entre les dents.

Conseils d'utilisation : mettre entre 1/4 et 1/2 cuillère à café de poudre, selon votre appétence pour le sucre, soit l’équivalent d’un morceau de sucre de 4 g.

Sinon, vous pouvez laisser infuser des feuilles entières dans la boisson.

Quel dosage pour sucrer aux feuilles de stévia ?

Les feuilles en vente ici possèdent un pouvoir édulcorant environ 15 fois plus élevé que celui du sucre blanc. 1 cuillère à café de poudre de feuilles de stévia devrait suffire pour 1l de boisson, après, c'est question de goût !

En cuisine, voici quelques équivalences qui pourraient vous être utile :

- 1/2 cuillère à café équivaut à 1 cuillère à soupe de sucre blanc
- 1 cuillère à café et demi équivaut à 1/4 de tasse de sucre blanc
- 1 cuillère à soupe équivaut à 1/2 de tasse de sucre blanc
- 2 cuillères à soupe équivalent à 1 tasse de sucre blanc

Attention, la stévia possède un arrière-goût amer de réglisse, la saveur n'est pas la même que le sucre.

Utilisation en cuisine

Méthode 1 :

Il suffit de laisser des feuilles à tremper dans la préparation tout au long de sa préparation et d'ajuster le manque de sucre en goûtant.

Méthode 2 :

Il faut vous préparer une recette de concentré de stévia liquide qui vous servira à sucrer vos préparations.

Pour ce faire, mixez l'équivalent d'une tasse (250 ml) de feuilles, mettez 100 ml d'eau à bouillir, à ébullition, mettez la poudre de feuilles de stévia dans l'eau, et laissez infuser à couvert pendant bien 30 min. Filtrez, et voilà votre concentré prêt à l'emploi.

À conserver au réfrigérateur dans un récipient en verre.

Méthode 3 :

On peut réduire les feuilles en poudre et utiliser directement cette poudre comme du sucre. Je ne suis pas très fan de cette méthode.

Il est possible de remplacer une partie du sucre des recettes avec de la stévia, particulièrement dans les préparations culinaires liquides : crème anglaise, crème pâtissière, etc.

Mais, notamment avec la méthode 2, la plante aromatique peut sucrer vos yaourts nature, vos gâteaux, cakes, meringues, salades de fruits, bref : dans tous les desserts, pâtisseries et chocolateries.

Attention toutefois à sa saveur amère de réglisse, qui fait que la feuille a parfois du mal à se marier aux autres ingrédients.

Il faut savoir aussi que les feuilles de stévia ne peuvent remplacer le sucre pour la fabrication de confitures, de pâtes de fruits, de caramel, ou de certaines recettes comme le gâteau de Savoie.

Utilisation en cosmétique

Si vous fabriquez vos cosmétiques maisons, la stévia peut être un ingrédient permettant d'assouplir la peau, de l'adoucir, ou encore de réduire les rides, notamment en association avec des racines de bardane. L'effet astringent de la plante lisse l'épiderme et l'effet bactéricide détruit les germes responsables des affections.

Par exemple, voici un masque argile et stévia pour le visage très utilisé au Japon :

Mélangez 1 jaune d’œuf avec une cuillère à café de fromage blanc et d’argile blanche. Moulez des feuilles de stévia et ajoutez 2 pincées au mélange. Appliquez le soin sur le visage, laissez reposer 20 min et rincez abondamment.

Les Indiens utilisent directement des tisanes de stévia sur la peau, comme nettoyant, pour traiter les problèmes de peau.

Pour la beauté des cheveux et la bonne santé du cuir chevelu, il est possible d'utiliser l'infusion de Stévia comme eau de rinçage. En soin capillaire, elle se mélange très bien au henné, et encore une fois à l'argile verte.

La stévia est-elle potentiellement toxique ?

La stévia et les extraits standardisés en stéviosides sont employés depuis environ 30 ans au Japon et dans de nombreux pays d'Asie et d'Amérique du Sud : Chine, Corée, Taïwan, Thaïlande, Malaisie, Viêtnam, Brésil, Colombie, Pérou, Bolivie, Paraguay et Uruguay, etc.

En effet, les Japonais, à travers le chercheur Shiotsu, ont démontré l’innocuité du stévia et de l’extrait standardisé en stéviosides, et la consommation régulière de toutes ces populations sans aucun effet nocif, leur donne raison.

Mais alors, pourquoi cette plante aux nombreuses vertus et inoffensive est encore interdite comme additif alimentaire dans de nombreux pays (occidentaux), comme la France ?

La raison le plus souvent invoquée est que les stéviosides pourraient avoir un impact négatif sur la reproduction humaine. La plante serait abortive, à très forte dose. Seulement le Botanical Safety Handbook, consacré à l'analyse de l'innocuité des plantes, estime que le stévia sans risque si elle est consommée en quantité raisonnable, même chez les femmes enceintes. 

Une autre raison est que la stévia aurait un potentiel effet cancérigène.

Pourtant, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a conclu, en 2006, que les stéviosides n’ont pas d’effets négatifs sur la reproduction et ne sont pas cancérigènes.

Alors pourquoi ? Mon avis, c'est que l'usage de la stevia fait l'objet d'enjeux industriels, et crée de nombreux conflits avec les industriels des édulcorants de synthèses (saccharine, aspartame, etc.). D'ailleurs, la stévia est interdit en 1991 aux USA sans aucune raison valable, et en 1993, Jon Kyl, élu à la chambre des représentants, accuse la FDA d'avoir interdit sa commercialisation pour protéger les intérêts de l'industrie des édulcorants.

Le puissants lobby du sucre et des édulcorants de synthèse font donc tout ce qu’ils peuvent pour interdire la stévia dans les produits de consommation courante. En effet, le business de la stévia ne les intéresse pas, car, déjà, les rendements ne sont pas les mêmes, et il n'y a pas de brevet sur le produit, donc pas de monopole.

Précautions

Il existe une dose quotidienne sécuritaire qui est de 10 mg/kg de stéviosides, soit 750 mg par jour pour un adulte de 75 kg. Pour les feuilles de stévia réduites en poudre, cette dose maximale est de 50 mg/kg, soit 3,5 g pour un adulte de 70 kg.

Aussi, les personnes souffrant de diabète de type 2, d’hypertension ou d’hypotension doivent prendre des précautions en prenant de la stévia, et vérifier régulièrement leur glycémie ou leur tension artérielle, afin de ne pas tomber en hypoglycémie ou en hypotension.

D'ailleurs, en théorie, les effets des feuilles de stévia pourraient s’ajouter à ceux des plantes, des suppléments, ou des médicaments qui ont une action hypotensive ou hypoglycémiante.

Contre-indications

Il n'existe pas vraiment de contre-indications dans les bons dosages. Les personnes allergiques aux plantes de la famille des astéracées comme la marguerite, le pissenlit, etc., pourrait potentiellement être allergique à la stévia, même si aucun cas n’a jamais encore été signalé.

Pour la petite histoire

L'usage des stévias comme édulcorant provient d'Amérique du Sud. Les premiers à avoir utilisé cette plante sont les Guaraní du Paraguay et du Brésil, qui employaient principalement la Stevia rebaudiana qu'ils nommaient ka'a he'ê, soit "herbe sucrée". Ils l'employaient comme sucre, notamment pour adoucir l'amertume du maté, et dans des remèdes naturels.

Le nom de Stévia provient du premier Européen à avoir découvert la plante : le botaniste et médecin espagnol Petrus Jacobus Stevus. Cependant, on doit les premières études sur la plante au botaniste suisse Moisés Santiago Bertoni, lors de ses recherches dans l'est du Paraguay en 1899.

C'est en 1931 que les premières recherches poussées sur la plante sont menées par deux chimistes français, M. Bridel et R. Lavielle. Ils isolent les glycosides qui donnent à la stevia son goût sucré : le stévioside et le rébaudioside, 250 à 300 fois plus sucrés que le saccharose.

En 1969, les Japonais ont mis au point un procédé industriel pour isoler les glycosides de la stévia, et après avoir effectué les tests montrant leur innocuité, le pays a alors cultivé et commercialisé la stévia comme alternative aux édulcorants artificiels mauvais pour la santé.

On dit que l'intérêt du Japon pour la stévia leur vient de... la sauce soja ! En effet, les producteurs de sauce soja utilisaient de la réglisse pour adoucir le côté salé de leur sauce, mais l'extrait de réglisse provenait principalement de pays au régime politique peu fiable pour le Japon : URSS, Chine, etc. La solution la plus efficace trouvée par les producteurs fut la stévia.

Aujourd'hui, les Japonais consomment de la Stevia dans les sauces soja, mais également d’autres produits alimentaires, tels que les gâteaux, les glaces, les yaourts, etc., et les boissons non alcoolisées, y compris Coca-Cola. Ils ont même fait interdire l'utilisation de la majorité des édulcorants de synthèse, et la répartition de consommation de stevia/sucre est de 50/50 dans le pays.

Si vous avez la chance d'aller au Japon, on trouve toujours sur les tables des restaurants de la poudre ou des petits cubes de stévia.

En 1986, le Brésil autorise à son tour l'utilisation du stévioside dans les aliments et les boissons, puis de nombreux autres pays dans le monde suivront.

En 1991, la Food and Drug Administration (FDA), l’organisme américain qui décide de la commercialisation d'aliments ou de médicaments et qui fixe la dose journalière admissible, reçoit une plainte anonyme concernant la stévia, qui va être immédiatement interdite, par principe de précaution, et malgré les études japonaises. Beaucoup diront, Jon Kyl le premier, que la FDA a cédé aux lobbies de l'industrie des édulcorants.

En 1995, le Dietary Supplement Health and Education Act oblige la FDA à l'autoriser comme supplément diététique, mais tout en continuant à l’interdire comme additif alimentaire.

En 1999, l'union européenne interdit la stevia dans le même esprit que les USA, mais en 2006 l'OMS confirme l'absence de risque.

En 2008, la FDA autorise l’usage du rebiana dans les aliments et les boissons. Dans la foulée, The Coca-Cola Company et PepsiCo reçoivent l'autorisation d'utiliser du rébaudioside A dans leurs produits, ainsi que l'autorisation de commercialiser des extraits de stevia en poudre : le Truvia pour Coca et le PureVia pour Pepsi.

En 2009, la France autorise uniquement une forme purifiée en poudre extraite du stevia, le rébaudioside A, comme additif alimentaire. En 2010, cet extrait est autorisé comme édulcorant de table, puis suivront d'autres extraits purifiés de Stevia : stévioside, dulcoside A, rubusoside, stéviolbioside, rébaudioside A, B, C, D, E et F.

Depuis 2010, on retrouve de la stévia dans de nombreux produits alimentaires, mais surtout dans les boissons : Coca-Cola Life, Pepsi Next, Fanta Still, Liv Maté, un thé glacé aromatisé, les jus de fruits Réa et Joker, Breizh-Cola Stévia, Sprite, Nestea, Ice Tea Green de Lipton, etc.