Ginkgo biloba

Ici vous pouvez acheter des feuilles de Ginkgo Biloba, découvrir son histoire, des conseils pour l'utiliser, et ses vertus pour votre santé.

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Origine : Chine.

Autre nom : arbre aux quarante écus, arbre aux mille écus, abricotier d'argent, Ginkgo, yinxing (Chine), arbre sacré d'orient, arbre fossile, etc.

Variété : Ginkgo biloba L.

Qu'est-ce que le Ginkgo Biloba ?

L'arbre :

Le Ginkgo Biloba est une espèce d'arbres de la famille Ginkgoaceae, la plus ancienne famille d'arbres connue, dont il est le seul représentant encore vivant. C'est le plus vieil arbre connu, sur Terre depuis plus de 270 millions d'années, soit 40 millions d'années avant les premiers dinosaures.

C'est une espèce panchronique, c'est-à-dire une espèce ressemblant morphologiquement à des espèces éteintes, identifiées sous la forme de fossiles.

L'arbre est surtout cultivé dans le sud-est de la Chine, dans les monts Tianmushan, il n'existe plus de Ginkgo sauvage. C'est un grand arbre pouvant atteindre atteignant 30 m, ne possédant pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies.

D'ailleurs, ajouté à cela son incroyable longévité, certains disent le ginkgo est un être vivant potentiellement immortel. Celui du jardin botanique de l'Université du Tōhoku est âgé de 1 250 ans.

Pour l'anecdote et pour prouver son incroyable résistance, sachez que c'est la première espèce à avoir repoussée après l'explosion de la bombe atomique d'Hiroshima, et un ginkgo biloba a survécu à l'explosion alors qu'il se trouvait à moins d'un kilomètre de l'épicentre de l'explosion.

La feuille de l'arbre :

Les feuilles de Ginkgo Biloba en vente ici sont uniques dans le règne arboricole : en effet, elles sont formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentent pas de veine centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes.

Au moment de l'apparition de l'arbre, les feuilles n’avaient en effet pas développé cette nervure centrale qui fait leur forme actuelle, du coup, celle du Ginkgo est formées de deux lobes, d’où son nom de biloba ("aux deux lobes"), ressemblant aux ailes d’un papillon.

C'est un ingrédient très utilisé en phytothérapie, principalement pour ses vertus veinotoniques, vasodilatatrices et neuroprotectrices. Elle entre dans la composition de nombreux médicaments et compléments alimentaires, souvent employés pour renforcer les fonctions cérébrales, combattre les troubles de la mémoire et favoriser une bonne circulation sanguine.

Ces feuilles sont employées dans la médecine traditionnelle chinoise depuis l'Antiquité, et de nombreuses études scientifiques montrent ses effets bénéfiques sur la santé.

Quelles sont les vertus des feuilles de Ginkgo ?

Principes actifs et propriétés des feuilles :

Les feuilles contiennent une grande variété de substances actives, principalement des :

- flavonoïdes

- lactones terpéniques (ginkgolides et bilobalides)

- terpénoïdes (triterpènes, caroténoïdes, polyprenols, sesquiterpènes, terpènes trilactones)

Pourquoi consommer du ginkgo ?

Action antioxydante :

Les feuilles de Ginkgo ont une activité antioxydante importante. Ces antioxydants compensent les effets néfastes des processus d'oxydation se produisant dans le corps.

Les antioxydants sont donc indispensables contre le vieillissement et les maladies liées au vieillissement, comme les cancers, pour détoxifier l'organisme en général, mais surtout des effets négatifs des métaux lourds et des toxines sur le foie et les reins, et pour la protection du système cardio-vasculaire. Associé à la tisane de feuilles de myrtille, les feuilles médicinales du Vaccinium myrtillus, ou aux feuilles de Cistus Incanus, son action antioxydante et protectrice est amplifiée et plus efficace.

Vassilios Papadopoulos, vice-président du centre médical universitaire de Georgetown, affirme qu'un des effets les plus intéressants chez le Ginkgo est son effet anti-tumoral, à l'image du Lapacho. Il existe bien une étude qui prouve qu'une surdose peut avoir les effets inverses, mais l'étude a été menée sur des rats auxquels on a fait ingurgiter jusqu'à 108 fois la dose préconisée par les traitements humains, ce qui n'a aucun sens.

Les antioxydants neutralisent également les radicaux libres produits par le corps en réaction à la pollution, l’alcool, les rayons UV, la fumée du tabac, les pesticides ou encore le stress émotionnel.

Circulation sanguine :

Les feuilles possèdent, à l'image de l'ortie vert ou la racine d'angélique, des vertus vaso-dilatatrices, anticoagulantes et antiagrégantes permettant une meilleure circulation sanguine en général.

Elles entraînent une augmentation du débit sanguin, notamment cérébral, et empêchent la formation de thromboses ou caillots. Ainsi, elles renforcent les fonctions cérébrales : stimulation de la mémoire, aide à la concentration et à la réflexion.

Elles pourraient donc soulager certains problèmes associés au vieillissement comme la perte de la mémoire, de même que des problèmes de peau, varices, hémorroïdes (avec du marron d'Inde) et jambes lourdes. Elles agiraient comme anxiolytique chez les patients âgés.

On l'emploie en médecine chinoise pour soulager l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs, ainsi que les troubles liés à une insuffisance circulatoire périphérique artérielle, veineuse et capillaire : jambes lourdes, varices, oedèmes des membres inférieurs, hémorroïdes, et maladies de Raynaud (extrémités froides), souvent en association avec de l'aigremoine aux propriétés astringentes et décongestionnantes, permettant de prévenir et soulager les hémorroïdes et les problèmes circulatoires des membres inférieurs

En améliorant le débit sanguin, le Ginkgo augmente le transport d’oxygène, mais aussi le captage de l’oxygène par les cellules.

Système respiratoire :

En médecine traditionnelle chinoise, grâce à ses propriétés expectorantes, sédatives, et vermifuge, elles sont utilisées en décoctions pour soulager les affections respiratoires comme les bronchites, angines et l'asthme. On retrouve la même utilisation du honeybush sud-africain en Afrique du Sud, ou encore les feuilles de bouillon-blanc.

Autres :

Les traitements de Ginkgo permettraient de :

- Soulager les états de stress et d'anxiété, notamment en l'associant avec de la valériane
- Réduire les troubles de la vue comme la rétinopathie ou le glaucome
- Soulager les douleurs dues aux règles et les faciliter
- Soigner les vertiges

Usage externe :

Les feuilles de Ginkgo possèdent des propriétés protectrices, réparatrices, anti-inflammatoires et cicatrisantes, c'est pourquoi on les emploie pour aider à la cicatrisation des ulcères, ecchymoses, engelures ou des brûlures, généralement en cataplasmes de feuilles broyées.

À ce titre, c'est aussi un ingrédient présent dans de nombreux soins cosmétiques.

Comment utiliser les feuilles de Ginkgo ?

Comment préparer une tisane de feuilles de Ginkgo séchées ?

Faites bouillir 200 ml d'eau puis, à ébullition, ajoutez 5 g de feuilles séchées à infuser, hors feu. Laissez infuser entre 10 et 20 min. Note : certains préconisent plutôt 10 g par tasse.

Variante : Broyez 5 g de feuilles de ginkgo séchées, faites bouillir 200 ml d'eau puis, à ébullition, ajoutez les feuilles broyées à infuser, hors feu. Laissez infuser entre 10 et 20 min, laissez les miettes se déposer au fond et buvez.

Comment préparer une tisane de feuilles de Ginkgo fraiches ?

Faites bouillir 1l d'eau puis, à ébullition, ajoutez 30g de feuilles fraiches à infuser, hors feu. Laissez infuser entre 10 et 20 min.

Comment faire une cure de Ginkgo ?

Buvez une tasse de ginkgo deux à trois fois par jour, sans dépasser 1l par jour, sur une période d'au moins 3 mois et jusqu'à 6 mois, potentiellement sucrée au miel ou avec un autre sucre (par exemple le Muscovado) afin d'atténuer l’amertume.

Les effets du ginkgo mettent parfois plusieurs mois à se manifester.

Usage externe :

Pour stimuler la circulation sanguine périférique, la médecine chinoise prescrit d'infuser pendant 15 min 100g de feuilles dans 1l d'eau bouillante, et, soit d'appliquer des compresses sur les mains et les pieds, soit s'en servir pour faire des bains de main ou de pied.

Contres-indications et effets secondaires :

Demandez toujours l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien avant de commencer une cure.

Les femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas prendre du Ginkgo par principe de précaution. Il est déconseillé d'en consommer chez les hémophiles, et les personnes devant subir une opération chirurgicale pour éviter tout risque d'hémorragie.

La prise de Ginkgo peut entraîner certains effets indésirables comme de légers maux d'estomac, des nausées, diarrhées, maux de tête ou encore de rares réactions cutanées. Dans ce cas, réduire les prises, puis, après stabilisation, augmenter progressivement les doses jusqu'à retrouver la posologie normale. En cas de doute, prendre conseil auprès de son médecin ou de son pharmacien.

Comme le ginkgo fluidifie le sang, il est déconseillé de l'associer à d'autres plantes réputées pour fluidifier le sang, par exemple : ail, infusion de ginseng, sauge, fève tonka, trèfle rouge bio, etc.

Pour la même raison, il peut avoir une interaction avec les traitements anticoagulants ou antiagrégants, comme l'aspirine ou les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (notamment l'ibuprofène).

Il peut aussi réduire l'efficacité de l'oméprazole et des traitements anticonvulsivants. Il pourrait aussi avoir une interaction avec les antidépresseurs en augmentant l'effet sédatif.

Ne pas dépasser les doses recommandées et demander l'avis de son médecin ou pharmacien.

Pour la petite histoire :

L'arbre Ginkgo biloba est un arbre extra-ordinaire qui est apparu bien avant les dinosaures et appartient à l'une des plus anciennes espèces arboricoles connues, d'où son petit nom de "fossile vivant".

On sait qu'il est originaire du sud-est de la Chine dans les monts Tianmushan, et on a retrouvé des références au ginkgo dans la médecine chinoise datant de 2700 ans avant J.-C. ! Une chose est sûre, c'est que les Chinois et les Japonais l'emploient comme aliments et médicaments depuis la nuit des temps.

La feuille du ginkgo biloba est le symbole de la ville de Tokyo depuis 1989, signe de croissance, prospérité, charme et tranquillité. L'arbre est aussi l'arbre fétiche de la ville allemande de Weimar, ville de Goethe, à qui l'auteur dédia un poème écrit sur une lettre ornée de deux feuilles de Ginkgo collées en herbier. Auteur friand d'herbes médicinales, il fera aussi l'éloge de la fleur d'arnica qui l'aurait sauvé d'un infarctus.

Aujourd'hui, il n’existe presque plus d'arbre sauvage, d'ailleurs, si l'arbre existe encore, c’est grâce aux bouddhistes qui les faisaient pousser autour de leurs temples et on donc commencé sa culture.

Les Occidentaux découvrent l'arbre à la fin du 17e siècle grâce à Engelbert Kaempfer, médecin et botaniste allemand, qui fut le premier à décrire l'arbre dans son mémoire Amoenitatum exoticarum. Il rapporta des pousses de Ginkgo et planta la première espèce dans le jardin botanique d’Utrecht en 1730, bien entendu toujours vivant.

Il fut d'abord importé comme arbre décoratif, puis comme plante thérapeutique. Aujourd'hui, on en retrouve dans de nombreux médicaments et compléments alimentaires.

Même si la partie la plus utilisée de l'arbre est la feuille, qui concentre le plus de principes actifs, produit en vente ici, on utilise tout l'arbre, notamment les fruits, des petites baies jaunes d'environ 3 cm avec un noyau comestible, qui, une fois mûrs, dégagent une odeur désagréable de beurre rance.

Les noix de ginkgo entrent dans la composition du chawanmushi japonais et sont des aliments traditionnels en Chine, souvent servies pendant les mariages, car considérées comme aphrodisiaques. Crues, elles sont toxiques voire mortelles.

Pour l'anecdote, son nom d'"arbre aux quarante écus" vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais, pour la somme considérable de 25 guinées, soit 40 écus par pied.

Au Japon, l'arbre est appelé l'arbre pondeur, à cause de la ressemblance de ses fruits avec des œufs. On l'appelle aussi l'arbre du grand-père et du petit-fils, qui s'explique car celui qui plante un ginkgo ne peut en récolter lui-même les fruits.

La légende japonaise veut que le dernier descendant d'une lignée princière plante un ginkgo avant de mourir, afin que sa lignée perdure à travers l'arbre après sa mort.

Le ginkgo fait partie des plantes médicinales les plus utilisées dans le monde avec les racines de Windhoek.